Comme si le Vatican n’est pas assez saint pour influencer les habitudes des populations, Rome, la ville plus sale au monde surprend quelques visiteurs. Pour connaître ce qui est à l’origine de ce statut, veuillez lire ce qui suit.
Plan de l'article
Rome, ville plus sale au monde : des chiffres qui inquiètent
En 2017, Rome frôlait trois millions d’habitants. Cette mégalopole produit annuellement près de 1,7 million de tonnes de déchets. 700 000 tonnes sont triées et gérées par les services compétents.
A lire également : Quelle distance y a-t-il entre France et Tahiti ?
D’autres centres spécialisés s’occupent du reste des déchets. Malgré cette bonne volonté des autorités locales à assainir la ville, près de 300 000 tonnes collectées ne sont pas traitées.
Rome est polluée par les ordures de tout type. Malheureusement, la ville ne dispose pas de moyens de collecte. En gros, les logements et les rues qui paraissent propres à certains endroits sont très sales ailleurs.
A lire également : Pourquoi choisir un hébergement avec une formule de restauration pour votre séjour au ski ?
Rome, ville plus sale au monde : une gestion de déchet inefficace
La gestion des déchets représente toujours un enjeu de taille à Rome. D’ailleurs, les hommes politiques qui dirigent la ville en ont toujours fait une promesse de campagne. Jusqu’à ce jour, les résultats alarmants se traduisent par plusieurs éléments.
La ville manque de poubelles pour recueillir les déchets. Ce qui est plus inquiétant, c’est que les centres de traitement disponibles sont vétustes, ce qui ne permet pas une gestion optimale. Autre mauvais point, la gestion des déchets coûte paradoxalement plus cher à la ville.
Cela se traduit par le déversement des tonnes de déchets vers des villes portugaises et autrichiennes contre paiement. En moyenne, Rome verse 130 euros pour 1000 tonnes de déchets.
Comment Rome peut-elle être assainie ?
Rome, ville plus sale au monde pour l’instant peut toutefois changer de face. Pour réussir cela, les autorités locales doivent mettre en place plusieurs politiques.
Dans un premier temps, il faut contraindre les populations à acheter les poubelles. En agissant ainsi, tout le monde se sent concerné par la salubrité. Les rues de la capitale italienne ne doivent pas être nettoyées seulement par les étrangers (Africains pour la plupart).
Une autre solution consiste à déléguer la gestion des déchets aux privés. Si l’administration locale peine à assainir Rome, déléguer cette activité à un privé serait intéressant. Non seulement ce dernier s’occupera de la collecte, mais il s’occupera aussi de la transformation.
Une dernière politique conseillée est de rendre plus coercitive la pollution de la ville de Rome. En légiférant dans ce sens, chaque citoyen qui gère mal ses déchets devra payer des amendes.