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Quelles sont les limites naturelles de l’île de la Réunion ?

Quelles sont les limites naturelles de l’île de la Réunion ?

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Le Bureau du Médiateur de l’Équateur, en présence d’une flotte d’environ 260 navires étrangers, en particulier des ressortissants chinois, qui exercent des activités de pêche dans les limites de la zone économique exclusive des îles Galapagos (ZEEI), condamne internationalement ces actes qui affectent, dans une telle , directement, la réserve marine des Galapagos, un patrimoine naturel de l’humanité.

Selon les informations reçues par divers médias, le Bureau du Médiateur avertit que l’incursion de navires étrangers près de la frontière maritime territoriale des îles Galapagos n’est pas récente. En 2017, la marine équatorienne a enregistré environ 100 navires. De même, en mars 2019, la présence de 245 navires de nationalité chinoise a été alertée et, en avril de la même année, il a été signalé qu’un navire battant pavillon équatorien approvisionnerait des navires étrangers, situation qui 2020 suscite de nouveau des inquiétudes.

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Le Bureau du Médiateur, conscient de la nécessité de protéger la nature en tant que sujet de droits, rappelle l’obligation de l’État de protéger et de respecter tous les éléments biotiques et abiotiques, conformément à l’article 71 de la Constitution de la République. L’obligation de respect s’étend à l’écosystème dans son ensemble et à chacune de ses parties constitutives. Dans ce cas particulier, elle s’applique à la faune des îles Galapagos et à sa réserve marine menacée par la flotte de navires de pêche étrangers, car elle conditionne la migration d’espèces protectrices et, par conséquent, a un impact sérieux sur l’écosystème marin en ce qui concerne sa structure et sa production de services écosystémiques, entraînant des impacts négatifs sur les populations de flore et de faune en raison de l’intervention dans leur cycle de vie et leurs processus évolutifs.

Notre pays est signataire des instruments qui protègent la nature en tant que sujet de droits. Dans cette veine, la Convention sur la diversité biologique oblige l’État à prendre des mesures pour assurer la conservation in situ de la biodiversité ; dans le même ordre d’idées, la Convention sur le commerce international des espèces de flore et de faune menacées d’extinction, qui vise à empêcher le commerce international de menacer la survie des espèces de flore et de faune ; et la Convention sur la conservation des espèces migratrices d’animaux sauvages exige que l’Équateur protège les biens du patrimoine naturel présentant un intérêt exceptionnel et reconnaisse l’obligation de protéger, de conserver, de réhabiliter et de transmettre aux générations futures le patrimoine culturel et naturel situés sur leur territoire.

Pour ce qui précède, le Bureau du Médiateur de l’Équateur, dans l’exercice de ses pouvoirs de défense des droits de la nature, couvert par les articles 214 et 215 de la Constitution de la République :

1.- DEMANDE au ministère des Affaires étrangères et de la Mobilité humaine, dans le cadre de sa compétence, de déposer une plainte officielle auprès du Gouvernement de la République populaire de Chine afin de s’abstenir d’intervenir auprès de ses navires de pêche dans les limites de la zone économique exclusive insulaire (ZEEI), qui menacent biodiversité et écosystèmes Équatoriens de la région des Galapagos.

2.- CONDAMNE le Ministère de la défense à mettre en œuvre, par l’intermédiaire de la Force navale équatorienne, toutes les actions efficaces visant à empêcher les navires étrangers d’entrer en territoire équatorien et dans sa zone économique exclusive insulaire (ZEEI), pour défendre la souveraineté nationale et la protection de la biodiversité et écosystèmes des îles Galapagos et de la réserve marine.

3. PRIE INSTAMMENT le Ministère de l’environnement et de l’eau, en tant qu’autorité nationale de l’environnement, d’entreprendre des recherches pour déterminer le degré d’impact de la pêcheries marines dans les écosystèmes et la biodiversité des îles Galapagos et de la réserve marine, et mettre en œuvre les actions nécessaires à leurs mesures de conservation, d’atténuation et de non-répétition.

4.- DEMANDE au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles non renouvelables et à l’Agence pour la réglementation et le contrôle des énergies non renouvelables et des ressources naturelles de mettre en œuvre des mesures de réglementation et de contrôle des établissements vendant des carburants pour les navires étrangers, d’autant plus lorsque les navires ont besoin d’approvisionnement continuer à prolonger leur séjour et à pratiquer des activités de pêche.

5.- ALERTE le Procureur général de l’État de la présence de navires de pêche et l’exhorte à entreprendre des actions d’office contre la probabilité de présenter des crimes environnementaux contre la nature et d’affecter le patrimoine naturel des îles Galapagos et de sa réserve marine.

Dr Freddy Carrion Intriago Défenseur du peuple équatorien

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